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DÉPENDANCE AFFECTIVE: DES SOLUTIONS POUR EN SORTIR ET AUGMENTER SA CONFIANCE EN SOI

Beaucoup d’hommes cherchent à désespérément à vaincre ce syndrome qui les empêche de prendre véritablement du plaisir avec les femmes qu’ils rencontrent, afin d’éviter se faire des nœuds au cerveau à chaque fois.

Mais alors comment apprivoiser ce besoin d’être validé par les femmes et surtout, parvenir à s’en libérer lorsqu’il devient un frein à notre épanouissement sentimental.

Dans la communauté de la séduction, on y trouve (surtout) des hommes en pleine dépendance affective en proie à un égo surdimensionné cherchant à prendre une revanche sur les jolies filles.

Franchement, je caricature à peine.

Sauf que :

La dépendance affective est un concept très à la mode, à la fois mal compris et donc mal expliqué.

« Attends 48h avant d’envoyer ton texto, sinon ça fait crevard. Plus la fille est jolie, plus il faut la faire mariner »

Voici l’exemple parfait d’un conseil qui traite le symptôme du problème, et non la cause.

Puisque tu es dans la dépendance, on te dit qu’il faut PROUVER à la fille que tu te détaches émotionnellement.

Sauf que tu ne l’es pas, en réalité. Tu fais semblant de l’être grâce à une technique tout droit sorti d’un livre sur la séduction.

Tu lui donnes l’illusion que tu as d’autres chats à fouetter en attendant les 48h requises.

Mais le dépendant affectif qui dort en toi est toujours là, prêt à refaire surface. Et crois-moi il refera surface tôt ou tard, et la fille te démasquera (tu ne peux pas tout controler).

Là où je veux en venir :

La dépendance affective, c’est une histoire d’état d’esprit. Ce ne sont pas nécessairement tes actions qui te rendent « needy ». C’est le mindset qu’il y a derrière.

Par exemple, je ne suis pas contre l’idée d’envoyer un SMS à une fille JUSTE après un rencard (conseil qui peut paraître très contre intuitif au départ).

Mais il y a effectivement celui qui va le faire dans une situation de dépendance affective puisqu’il veut être adoubé par cette fille ou s’assurer de son attachement…

Et celui qui le fait juste parce que l’envie lui vient, sans rien attendre en retour. Sans ruminer ou intellectualiser d’avance la relation : Cet homme là a confiance en lui.

Alors tu me diras : Le résultat est le même.

Certes. Sauf que l’intention qui est derrière est bien différente. Il n’y a pas de petit jeu. Pas de manipulation. C’est authentique, et comme souvent :Ça paye.

 

Ça veut dire quoi, être un dépendant affectif ?

La dépendance affective peut être définie comme un besoin de l’affection des autres quitte à négliger sa propre personne. Cela signifie que tu valorises l’opinion des autres (et des femmes) avant la tienne. Tu ne crois pas en ta valeur.

Quelques exemples sans doute familiers :

Un dépendant affectif cachera son désir sexuel envers les filles qui l’attirent, quitte à jouer la carte du bon copain.

Il sera anxieux à l’idée d’aborder une jolie fille.

Il s’imaginera des scénarios catastrophes à chaque fois qu’une femme arrête de répondre à ses textos, quitte à la relancer plusieurs fois d’affilée… Dans une même journée.

Il aura également peur de dire ce qu’il pense ou rentrer en désaccord avec une jolie fille lors d’un rencard, histoire de ne pas la froisser pour s’assurer pleinement ses faveurs.

Il dépensera des sommes folles sur une fille qu’il vient à peine de rencontrer en pensant réussir à acheter son affection.

Il cherchera par tous les moyens à récupérer son ex, quitte à insister un peu trop lourdement.

Il ira à la salle de sport 5 fois par semaine pour augmenter son capital séduction.

Il pourchassera des filles qui ne veulent pas de lui.

Il fera 2h de route pour aller à un simple rencard… pour satisfaire la demande d’une femme.

La dépendance affective ?

C’est un peu tout ça à la fois.

Soyons honnêtes :

On s’est tous retrouvés une fois au moins dans une situation comme celle-ci.

A trahir notre intégrité pour espérer recevoir un peu de reconnaissance et d’approbation…

Se rassurer sur notre valeur…

Pour se sentir aimé en retour.

Ou juste espérer tirer son coup.

Maintenant tu le sais: C’est un tue-l ‘amour.

Les femmes détestent les hommes qui ont une tendance à la dépendance.

Pourquoi ?

Parce que ça montre qu’ils sont avides de reconnaissance…

Qu’ils n’ont pas confiance en leur propre valeur…

Qu’ils idéalisent les femmes avant même de savoir s’il y a une compatibilité avec elles…

Aussi qu’ils manquent d’options amoureuses, et surinvestissent donc de l’énergie sur le peu de femmes qu’ils rencontrent.

Alors est-ce que ça se soigne Docteur ?

Evidemment.

Mais contrairement aux idées reçues ou ce qu’on lit sur certains blogs, cette pathologie ne se soigne pas à coups de méthodes miracles.

D’autant plus que ce sont des attitudes qui ne se limitent souvent pas au couple, mais qui s’étendent à la famille, aux collègues de travail.

Il suffit de creuser un peu avec mes coachés pour comprendre qu’ils ont un besoin de reconnaissance EN GENERAL, avec une incapacité à juger leur propre valeur.

Pour résumer : Comme souvent ce n’est pas un problème lié uniquement à la séduction (et donc apporter une réponse par la seule pratique de la séduction n’est pas possible).

Voilà pourquoi j’aide mes clients à faire une introspection plus profonde (en fait je ne parle même pas de relations hommes femmes au début).

 

Des solutions, il en existe des tas qui peuvent marcher.

Se prioriser.

Faire des choses que pour soi.

Apprendre à s’affirmer davantage en fixant de meilleures limites aux gens.

Renouer avec sa masculinité.

Découvrir ses réelles capacités, admettre son potentiel.

Prendre conscience que quand on se sent incapable, c’est souvent un ressenti, et non une réalité.

Tu peux bosser sur tout ça en même temps, ça ne te fera aucun mal.

Car on ne peut pas séduire quand on ne s’aime pas soi-même.

Toutefois j’ai envie te proposer celle qui a marché pour moi quand j’étais célibataire :

Me concentrer sur MON plaisir, plus que sur la PERFORMANCE.

Ce qui reviendrait à se demander « Qu’est-ce que je veux MOI » au lieu de « Qu’attend la fille de moi ? ».

Séduire doit être un moment de plaisir. Il faut que ça groove.

Si tu es dans ta tête en train de te demander ce que la fille pense de toi, ce que tu vas devoir dire pour lui plaire, ou si ton col est bien mis, c’est que tu cherches la perfection… et son approbation.

A l’inverse ? Je suis en train de te dire que tu dois commencer par partir en quête de TA propre approbation.

La prochaine fois que tu te retrouves dans une situation de séduction, voici les questions qui doivent te traverser l’esprit :

« De quoi J’AI envie de parler ? »

« Qu’est-ce que J’AI envie de faire après ? »

« Qu’est-ce que MOI j’attends de cette relation ? »

Egoïste ?

Peut-être un peu petit peu.

Mais les gens qui ont profondément confiance en eux pensent comme ça.

Evidemment, ça ne signifie pas qu’il faut se désintéresser des filles que tu rencontres. En fait c’est tout l’inverse.

Intéresse-toi davantage à ta partenaire en lui posant des questions. Mais n’agis pas en supposant qu’elle veut précisément telle ou telle chose ou qu’elle attend potentiellement telle ou telle chose de toi dans le rapport de séduction.

Tu n’es pas devin.

Apprends plutôt à laisser TES envies dicter tes actions.

Tu ressens l’envie de l’embrasser sans vraiment savoir si elle va réciproquer ? Fais-le.

Tu ressens l’envie de lui avouer ton attirance alors qu’elle te voyait plutôt comme un ami ? Dis-lui.

Tu ressens l’envie de lui donner une opinion ou lui parler d’un truc personnel qui pourrait ne pas lui plaire? Dis-le.

Tu ne ressens PAS l’envie de continuer la relation vu qu’elle ne s’investit pas autant que toi ? Dis-lui.

Tu as compris l’idée :

Qu’est-ce que JE veux MOI ?

Concentre-toi sur ton plaisir, et tu donneras plus de plaisir à tes futures partenaires.

En disant par la même occasion adieu à la dépendance affective !

Quentin.

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