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FAUT-IL ENCORE DRAGUER LA PARISIENNE ?

“Les yeux de la Parisienne ont toujours l’air de faire quelque chose de plus que de vous regarder.” Chevalier de Gramont De Chevalier de Gramont

 

PRELUDE.

 

Les mecs qui vivent à Paris sont en colère et le font souvent savoir : « chiante », « se prend pour une aristocrate », « garce arrogante » et j’en passe et des meilleures.

Il faut le savoir, un homme normalement constitué qui souhaite de nos jours persévérer à séduire une vraie Parisienne va creuser sa propre tombe sentimentale, dans l’indifférence la plus générale.

Toi petit provincial qui croyais pourvoir jouir d’un effet de masse avec les filles en arrivant dans la Capitale, te trouva vite dépourvu quand la première claque d’une petite Parisienne fut venue.

Bon OK, j’ai remarqué que ceux qui se plaignent sont souvent des beaufs un peu frustrés. Il me semble malgré tout que les clichés ne viennent pas de nul part.

Quoi qu’il en soit, la Parisienne ne laisse personne indifférent. Explications.

 

Déjà, de quoi parle-t-on ?

Allons droit au but avec une définition qui, comme d’habitude, ne regarde que moi.

La Parisienne cristallise un concept qui fait référence à un microcosme social composé :

  • De bourgeoises intramuros (devenues bohèmes ou pas) ou très proche banlieue
  • D’ex-provinciales assez bien nées recherchant un niveau de coolitude absolu dans la capitale
  • De banlieusardes branchées qui n’assument pas entièrement leur insularité

Bon il faut bien l’avouer la vie de la Parisienne n’est pas de tout repos, voire impossible, ce qui peut expliquer cette attitude désinvolte.

Déjà elle ne travaille pas toujours, mais elle a pourtant un agenda de ministre.

Son esprit est embrumé du matin au soir par la fumée d’une Marlboro et son petit cœur est fatigué, épuisé de vivre une existence faite de sorties culturelles ennuyeuses, de brunchs hors de prix dégueus, d’apéros quais de seine inconfortables, et de discussions bruyantes et exaspérantes autour d’une table de bar PMU.

Toutefois elle n’est pas à plaindre, puisqu’elle peut compter sur l’aide de parents assez laxistes, qui eux ont travaillé dur, et dont elle pompe généreusement les finances pour assurer la sortie du samedi soir au Baron.

 

REVENONS À NOS MOUTONS.

 

Pour faire simple la Parisienne vit dans une bulle opaque faite de principes politiques, culturels et sociétaux très forts et parfois paradoxaux.

Tout ce qui sort de cette bulle l’indiffère, dès lors qu’elle n’est pas concernée. Elle est par exemple extrêmement repliée sur son cercle d’amis et ne jure que par eux quand il s’agit de sortir ou partir en vacances sur l’Ile de Ré ou à la Baule.

 

Chez elle, la preuve d’une distinction sociale est capitale. L’inconnu l’effraie. Voilà pourquoi tenter la drague de rue sur une Parisienne pure souche s’annonce suicidaire. Les rencontres spontanées la mettent mal à l’aise, dès lors que ça l’oblige à sortir de sa zone de confort sentimentale et qu’elle perd le contrôle.

Elle préfèrera encore coucher avec le grand frère de sa meilleure amie – malgré le fait qu’il se soit déjà tapé d’autres de ses amies – plutôt que de coucher avec le beau gosse que vous êtes, qui vient de Bar-le-Duc en Moselle, et qu’elle ne connaît ni d’Eve ni D’Adam.

Si vous rentrez dans le cercle par contre, ça peut être du tout cuit.

La Parisienne a en fait les mœurs très légères (elle est surtout chaste des oreilles) si elle sait que quelqu’un d’autre vous connaît, si vous avez bonne réputation, en supposant quand même que vous avez un statut social acceptable. Elle ne se respecte pas tant que ça, surtout quand elle a bu un peu de rosé chaud en terrasse.

Si elle veut coucher avec vous, rien de l’arrêtera. Elle se montrera très déterminée quitte à perdre toute sa subtilité.

Niveau cul ? Elle croit à tort être totalement décomplexée à l’instar de Katsuni, alors qu’on lui donnera généralement juste la moyenne.

Je comprends le challenge qui anime chacun de nous consistant à vouloir faire plier une de ces Françoise Hardy des temps modernes, mais franchement à quoi bon ?

La question en fait n’est pas de savoir si vous voulez la séduire, mais si vous voulez vraiment sortir et vivre avec elle. J’ai choisi de dresser pour vous un profil type afin de vous aider à trancher :

 

                                           La PARISIENNE

                                                  Estime de soi          5/5

   Culot                        4.5/5

 Culture                     4/5

     Intellect                    3.5/5

  Fun                            3/5

    Sociabilité                 2/5

       Ouverture d’esprit    2/5

 

Pour la draguer, il faudra être arrogant mais courtois, viril en assumant votre coté féminin, musclé sans aller à la salle et élégant sans en avoir l’air, en veillant à garder un peu de désinvolture (on n’est plus à un paradoxe près).

Surtout vous devrez être très empathique, et rapidement savoir déceler les éventuels points que vous avez en commun (une connaissance, le travail, l’école de commerce, le lycée).

Car pour elles, Paris est un petit village fermé à double tour où tout le monde se connait. Si vous lui montrez que vous en faites partie, vous mettez les chances de votre côté.

 

Il est fort probable qu’après votre rencontre elle demande ensuite confirmation à toutes ses amies sur vous et aille fouiner sur votre profil Facebook à la recherche de connaissances mutuelles. Ensuite elle acceptera peut-être un premier rendez-vous avec vous… si et seulement si vous avez un scooter.

 

CONCLUSION

 

Si vous en avez envie, personne ne vous retiendra. Mais ne venez pas vous plaindre si vous vous cassez les dents.

Par dessus tout, la Parisienne sait qu’un mythe qui rayonne à l’international flotte sur elle – elle s’en réjouit beaucoup et tient à maintenir une certaine image d’élégance cul serré auprès du petit peuple, ce qui peut la rendre très prévisible dans son jeu de rôle raté.

Evidemment, ces filles représentent une minorité de privilégiées.

Les Parisiennes que je connais et que j’adore sont celles qui turbinent au boulot, qui prennent le métro aux heures de pointe, qui vont à la salle de sport malgré la fatigue, et qui restent élégantes et motivées malgré tout. Celles qui aiment la spontanéité, parler à des inconnus, faire de nouvelles rencontres.

Celles qui, finalement, ne se prennent pas la tête.

La Parisienne, la vraie, ne veut pas de vous et vous ne voulez pas d’elle, au fond.

Souhaitez-vous vraiment d’une nana qui vendrait père et mère pour coucher avec Beigbeder ?

On est d’accords.

Je suis conscient que cet article n’a pas servi à grand chose, j’espère au moins qu’il vous aura divertis.

N’hésitez pas à me faire part de vos expériences réussies ou ratées avec vos Parisiennes en commentaires. J’ai envie de rire.

Quentin

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